J’ai récemment fini la lecture d’une petite brique de 1 000 pages : Gagner la guerre de Jean-Philippe Jaworski aux éditions Gallimard. Je ne suis pas une grande lectrice alors j’ai mis un certain temps à le lire. Me voici avec mon avis sur ce roman fantastique, de cape et d’épée.
L’histoire du livre
Bienvenue à Ciudalia où la guerre prend fin grâce à des accords, des petites missions par-ci par-là, sous l’ordre de Léonide Ducatore. Ici, notre héros Benvenuto va être l’exécuteur du podestat Ducatore. Gagner la guerre ne veut pas dire établir la paix. Il faut maintenant partager les terres, avoir une bonne place pour espérer avoir le pouvoir, négocier avec les plus grandes familles…
C’est non sans mal que Benvenuto va aider son patron à essayer de garder le pouvoir en exécutant des missions pour lui. Plusieurs rebondissements, révélations vont venir perturber sa route. Rajoutez de la magie, des cabrioles sur les toits, des fuites et vous obtenez des aventures toujours plus folles, menées par notre cher Benvenuto.
Au départ, j’ai comparé ce livre à Games of Thrones avec tous les clans qu’on peut retrouver et une quête du pouvoir amenant trahisons et sang. Ici, nous suivons uniquement le point de vue de notre personnage principal, Benvenuto, haut en couleur.
Benvenuto, le héros qu’on aime détester
Qu’est-ce que j’ai aimé suivre ce personnage ! Benvenuto est un superbe antihéros. Il a tout pour qu’on le déteste : son travail, son penchant pour l’épée ou encore sa langue pas trop dans sa poche. Et pourtant, on s’y attache dès le début du livre. Il nous amène avec lui dans ses aventures. On tremble et souffre à ses côtés dès les premières pages.
C’est vraiment ce personnage qui tient en haleine tout le livre. On a envie de savoir ce qu’il va lui arriver, s’il va réussir, échouer ce qu’il entreprend. Et surtout, il nous étonne toujours. Si on le découvre d’abord avec des nausées dans un bateau, on découvre quelqu’un d’attachant qui ne se laissera jamais faire.
Benvenuto, c’est le pro des bêtises. Et on va en voir beaucoup avec lui.
1 000 pages d’aventure
1 000 pages, c’est beaucoup. Le livre n’est divisé qu’en une dizaine de chapitres, c’est pour ça que j’ai mis énormément de temps à le lire. Ce n’est pas du tout un format que j’ai l’habitude d’avoir entre les mains. Malgré mon faible rythme de lecture, j’ai réussi à l’apprécier.
Le livre est rempli de diverses aventures et on ne prévoit pas ce qui va se passer. C’est un peu comme si on vivait au même rythme que notre personnage principal. Il n’y a pas un début exprimant une problématique qui nous amène vers une fin définie. On avance avec Benvenuto, et c’est assez agréable et énigmatique à lire.
Gagner la guerre est rempli de rebondissements et de moments forts. Malgré toutes ces péripéties, on retrouve parfois des passages plus lents, notamment au milieu du livre pendant plusieurs dizaines de pages.
Pourquoi le lire ?
Je ne suis pas une pro du livre mais je vous le conseille si vous aimez ce genre de littérature. J’ai aimé lire ce livre et je me suis beaucoup attaché à ses personnages. Comment parler de ce livre sans parler de la plume de l’auteur, Jean-Philippe Jaworski. On lit tout le long une écriture mêlant figures de style, longues descriptions et dynamisme. Une écriture de qualité, toujours belle même si parfois crue.
En une phrase, pourquoi le lire ? Pour son personnage principal et toutes les aventures qu’il accompagne qui nous plongent dans une atmosphère de conquête du pouvoir sans pitié.
Encore une fois, je ne suis pas une experte dans l’analyse de livre. J’espère tout de même vous avoir donné envie de découvrir celui-ci. J’ai eu un petit pincement au cœur en finissant mon aventure avec Benvenuto, c’est pourquoi j’ai voulu vous partager ce roman.
Si le livre se finit bien ? Il se finit en un mot : l’enfoiré.